Date et heure | 11 Avr, 12h00 |
Coordonnées GPS | 48.5288085, 2.1472582616279046 |
Créateur | Francois |
Piquenique champêtre et randonnée bucolique autour de Souzy la Briche
Avec ces premières journées chaudes et ensoleillées, il est agréable d’en profiter pour se retrouver, partager le repas, s’amuser et se détendre sur la pelouse.
Les carrières de Madagascar
Ces carrières de grès étaient, et de loin, les plus importantes de toute l’ancienne Seine-et-Oise.
Entre 1900 et 1914, plus de 450 hommes y travaillaient quotidiennement et, aujourd’hui encore, nombre de leurs descendants vivent dans la région.
Entre Saint-Chéron et Souzy la Briche, sur le plateau de la Petite Beauce, la dalle de grès a 4 mètres d’épaisseur sur 1000 de largeur, et plusieurs kilomètres de longueur.
Saint-Chéron au temps des carrières : la pierre de grès a longtemps été utilisée comme matériau de construction dans les maisons particulières et les édifices religieux à cause de sa structure compacte et facilement taillable. Son emploi dans la construction des routes est plus tardif, mais son exploitation a connu un essor important dans notre village dès la mise en place de la voie ferrée qui relie Paris à Vendôme en 1865.
Les carrières de Saint-Chéron étaient spécialisées dans le façonnage des pavés de grès destinés à la voirie, bordures de trottoirs et pavés. Le matériau devait d’abord être découvert, et les quelques mètres qui les recouvrait étaient déblayés par les bretons. Les blocs étaient ensuite détachés du banc avec de la poudre noire dont la fabrication se faisait au moulin de la Rachée à Sermaise. Les Italiens étaient spécialisés dans la taille et la mise en forme des pavés. Le débardage se faisait d’abord à l’aide de tombereaux attelés, mais la destruction des chemins que les exploitants devaient remettre en état, les a incités à mettre en place un réseau de rails et un système de wagonnets qui facilitaient les transferts vers la gare de marchandise.
D’abord tractés par des chevaux, puis par une locomotive à vapeur, les pavés étaient acheminés depuis la grande carrière de « Madagascar » (nom donné en raison de la chaleur qui y régnait) du Bois des Roches jusqu’à la grande forge aux confins de la Butte à Moret. Les wagonnets étaient acheminés près du chemin de Mirgaudon, par un système ingénieux de poulies et de câbles, les wagonnets pleins remontaient les wagonnets vides.
De là, un conducteur prenait la commande d’un convoi de plusieurs wagons qu’il était chargé de conduire jusqu’à la gare de marchandise. Dans ce secteur, c’est la pente qui fournissait la force motrice et il fallait suffisamment d’élan pour passer la rivière de l’Orge, afin de remonter après l’avoir dépassée jusqu’au quai de transit. On remontait ensuite les wagonnets vides à l’aide des chevaux jusqu’au chemin où ils étaient pris en charge par le plan incliné.
La dernière grande carrière du Bois-des-Roches ferma en 1945.
Lavoir de Souzy : sur la pelouse, présence de table pour les piqueniques :
Charmes méconnus du Hurepoix .: La VALLEE DE LA RENARDE à pied : de SOUZY LA BRICHE à SAINT-SULPICE DE FAVIERES.
Pour la Renarde : l’eau est propre et limpide. C’est avec ou sans maillot mais avec aussi beaucoup de courage car l’eau est fraîche !
Le Mur